Le constat est rude en ces temps de crise : décrocher un CDI n’est malheureusement pas chose facile pour les jeunes. En 2011 déjà, sur 20,7 millions d’embauches hors intérim
enregistrées, 84 % ont été des CDD et à peine 16 % concernent des CDI (Sources ACOSS).
Comment parvenir à s’insérer dans le monde du travail, et ce, durablement : et si les emplois d’avenir était une solution ?
Les avantages du CDI
Jusqu’à maintenant, le CDI était la clef pour accéder à un projet de vie: acheter une maison, fonder une famille. Mais désormais les jeunes repoussent ces échéances, qui leur paraissent inaccessibles.
De plus, le CDI était perçu comme un jackpot qui immunisait quasiment du licenciement.Cependant, il est considéré comme trop rigide par la Commission Européenne qui souhaite le rendre plus souple pour plaire aux entreprises. Plus souple, signifie pour les salariés, moins avantageux.
Les emplois d’avenir : une des solutions à la crise
Or contre ce mouvement européen, la France lance d’autres pistes. Michel Sapin, Ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, demande à ce que le CDI à la « française » redevienne la norme en France. Et donc qu’il soit porteur d’espoir : stabilité, salaire fixe et assurance pour l’avenir. C’est notamment la raison pour laquelle les emplois d’avenir donnent la priorité au CDI.
D’ailleurs, qui est éligible ?
Lancé il y a un an, ce projet a permis le recrutement de plus de 75 000 salariés au niveau national. Il s’adresse aux jeunes de 16 à 25 ans peu ou pas qualifiés ainsi qu'aux personnes handicapés de moins de 30 ans. Parmi ces jeunes, 85% d’entre eux n’ont pas le Bac et 42% n’ont aucun diplôme. Ces jeunes sont motivés et décrochent pour la plupart des CDI via les emplois d’avenir. Chez PEAJ, plus de la moitié de nos jeunes en emploi d’avenir ont décroché un CDI. Et si vous étiez le prochain ?
Mise à jour 2015 : l'emploi d'avenir favorisant les CDI's, c'est terminé mais les emplois d'avenir existent toujours à ce jour. A bon entendeur... !
